Recherche

L’« Observation-analyse du mouvement » (OAM) a été élaborée à l’issue d’une première recherche: « Élaboration d’un nouveau cadre conceptuel pour l’analyse qualitative du mouvement humain à partir de deux systèmes existants, l’analyse du mouvement selon Laban (LMA) et l’analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé (AFCMD) ». Elle a été menée et supportée par le programme Développement savoir CRSH, entre 2013 et 2016.

L’OAM a été créée à partir de l’activité des experts dans une tâche d’observation du mouvement.

Une complémentarité s’est alors progressivement articulée entre L’AFCMD et le LMA, jusqu’alors isolées l’une de l’autre dans la pratique.

D’une part, cette recherche a permis d’identifier les procédés impliqués dans l’activité d’observation-analyse du mouvement.

D’autre part, elle a donné lieu à une nouvelle conceptualisation des paramètres observables du mouvement qui appréhende les trois fonctions fondatrices de la corporéité: les fonctions phorique, haptique et expressive.

Francine Alepin, Méditations, 2022. Reprise d’oeuvre d’Étienne Decroux.

Axes de recherche

  • Le processus d’observation-analyse

Selon la perspective de l’analyse d’activité (jean-Marie Barbier), comment l’observation-analyse nous renseigne sur mouvement.

  • Singularité de la dynamique corporelle

Comprendre la portée de sens et les différents enjeux de la corporéité en mouvement tant au niveau de la prestation artistique, de la performance sportive, de la thérapie que de l’intervention.

  • Vocabulaire du mouvement

Identifier et nommer les observables qui caractérisent la qualité du mouvement, avec un lexique spécifique.

  • Communication

Partager un langage commun pour parler de la dimension qualitative du mouvement.

Domaines d’application

Au-delà du domaine des arts vivants, l’OAM a aussi le potentiel de contribuer dans d’autres champs de pratiques et de connaissances, notamment : la santé, les sciences de l’activité physique et l’étude des comportements humains (psychologie, anthropologie, ethnographie) pourquoi pas l’éthologie.